Bonjour. visiteurs jour : 9       Au président     Beauté santé     Infos loisirs     Ensemble      Jean      Informatique     Einstein     Santé corona

Forme, santé beauté

  Accueil - Beauté - Cheveux - Divers - Fitness - Gym - Lingerie - Maquillage - Mini Gym - Mois - Nature - Nutrition - Plantes - Régimes - Résolutions - Santé - Sport - tests - Visage - Z'archives - Plan du site -



   


 

MEFIEZ VOUS DES REGIMES. 

 

par Jean BENOÎT

 

 

 

Sommaire de l'introduction

Ces régimes qui font grossir !

Comment ne pas grossir ?

Le "No Diet Day"

Obésité : une "épidémie mondiale"

La différence Française

Pas de panique.

Tout n’est pas perdu.

Le malheur des uns…



 

Ces régimes qui font grossir !

 

 

Ne croyez pas aux régimes, ne croyez plus aux régimes, la preuve est faite, ils finissent presque toujours par faire nous faire grossir.

 

C’est le phénomène bien connu des "kilos yo-yo" et le yo-yo risque à chaque fois de remonter un peu plus haut !

 

Ceux qui continuent à les conseiller, à en inventer de nouveaux ou qui ressortent de vieilles recettes, ceux-là nous mentent. Ils attirent notre attention et nos espoirs pour quelques dollars de plus, quelques euros qu'ils nous prennent en contrepartie de la grande désillusion.

 

Toutes les recettes sont éculées et ce qui paraissait l’évidence est à jeter aux orties. La complexité du problème n’a d’égale que sa trompeuse simplicité. Mangez moins vous dira-t-on, la belle affaire ! Et bien raté, ça ne marche pas dans notre société actuelle. Bah ! Réduisez lez graisses, réduisez le sucre, réduisez tout ! Caramba encore raté ça ne marche toujours pas et maintenant en plus c’est prouvé scientifiquement. Les sceptiques peuvent aller se rhabiller.

 

Il est temps de faire une pause régime, d’arrêter pour un temps la spirale infernale et de faire le point sur la situation.

 

Bon d’accord, pas de généralisation hâtive, des gens très sérieux ont travaillé et travaillent encore sur la question. Au début ils ne pouvaient pas prévoir comment les choses allaient tourner. Qui l’aurait pu ? Maintenant ils savent que le problème est extrêmement complexe et que notre mode de vie, notre civilisation moderne ne nous aide pas, au contraire, partout ou elle s’installe les problèmes de poids surgissent.

 

Il y a il faut bien le dire, l’agroalimentaire qui vise à instaurer « de nouveaux relais de croissance alimentaire » en dehors des repas habituels tel le snacking et les en-cas, c'est-à-dire de nous inciter à manger plus.

 

Alors méfiance, méfiance et encore plus que jamais méfiance.

 

 

Les gourous continuent à déverser leur potion magique, laissez les faire ne les croyez plus, attendez des preuves scientifiques, c'est-à-dire des preuves non propagées par des messages publicitaires. Tout le reste au jour d’aujourd’hui, il faut le redire et le répéter, tout le reste n’est que poudre aux yeux.

 

 

 

Comment ne pas grossir ?

 

 

Il n'y a pas de miracle, pas de mystère pas de recette secrète et merveilleuse, mais la dure réalité. Nos gènes depuis des millénaires, on peut même dire depuis toujours, ont adapté notre corps pour vivre dans la pénurie, et dès qu'il en a l’occasion notre organisme constitue des stocks en prévision des jours difficiles. Cette fonction a été identifiée au niveau de l’hypothalamus. Un grand cuisinier parlait du cerveau reptilien. Pas besoin de remonter si loin, même de nos jours des populations entières soufrent encore de la faim.

 

La couche graisseuse sous la peau joue un double rôle de protection contre le froid et de réserve énergétique en cas de besoin. Chercher à la faire disparaître complètement est une erreur qui peut provoquer une réaction inverse de l’organisme qui se sent attaqué.

 

Alors faut-il baiser les bras ? L’enjeu est-il perdu d’avance ? Non surtout pas. A défaut de panacée, ne rajoutons pas universelle puisque chacun sait que dans l'antiquité une panacée était un remède universel et qui donc soignait tout; c'était le bon temps ! Du moins de nos jours le croit-on ; à défaut donc de panacée examinons la situation et recherchons les trucs qui pourraient nous aider ainsi que les pièges à éviter, et ils sont nombreux.

 

 

 Le "No Diet Day"

 

La Journée internationale sans régime a été lancée par une ancienne anorexique britannique, Mary Evans Young. L'idée d'un "No Diet Day" lui est venue après le suicide d'une jeune fille de quinze ans qui ne supportait plus de porter une taille 42 et un reportage sur des femmes qui se faisaient agrafer l'estomac. « Il fallait essayer de stopper cette satanée folie ».

 

Entre parenthèse les agrafes ne tenaient pas toujours, il fallait réopérer. Aujourd’hui on utilise un anneau réglable. Cette solution chirurgicale est à réserver pour les cas extrêmes, évidement, où la vie même est en jeu, et n’oublions pas que cet anneau réglable nécessite une nouvelle intervention chirurgicale à chaque réglage et qu’il laisse passer les liquides y compris le cas échéant des liquides très nourrissants..

 

La journée internationale sans régime est célébrée dans de nombreux pays anglo-saxons et a également trouvé des adeptes en France, depuis quelques temps.

 

Sur le site Web du Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids (GROS) on peut lire :

 

"Si la journée internationale sans régime existe, c'est pour savoir dire non au premier régime, non à la dictature de la société qui engage la plupart d'entre nous dans l'engrenage infernal des régimes à répétition, dévastateur pour le corps et pour l'esprit. Et cela, pour quelques kilos de trop !".

 

 

A propos connaissez-vous celle là :

Deux personnes discutent :

-  Tiens j'ai commencé un régime avec le nouveau concept

Hyper-faim-fin.

-  Ah oui et tu as perdu combien ?

-  300 euros !

 

 


Obésité : une "épidémie mondiale"

 

Alerte dès 2002

 

 

Le 9e Congrès international sur l'obésité a réuni nutritionnistes, endocrinologues et généticiens à Sao Paulo (Brésil), en août 2002.

 

Le constat qui en a été tiré est  très préoccupant.

 

Plus aucun pays n'est épargné, au point que l'Organisation mondiale de la santé parle désormais d'une "épidémie mondiale".

 

Selon l'Association internationale pour l'étude de l'obésité, on dénombre dans le monde 280 millions d'obèses, c'est-à-dire ceux qui affichent un indice de masse corporelle trop élevée et 700 millions de personnes affectées de surcharge pondérale.

Nous revenons plus loin sur l’indice de masse corporelle et la façon de le calculer.

 

En 2004 le chiffre de 300 millions d’obèses a été dépassé dont 115 millions dans les pays pauvres. Le surpoids s’exporte apparemment mieux que la richesse.

 

Et la France ?

 

La France n'est pas épargnée et l’augmentation du nombre de personnes affectées progresse rapidement.

 

Avec 8 à 10 % de personnes en surpoids la France reste tout de même loin derrière la grande Bretagne qui elle en compte 20% et des Etats-Unis avec 30%. Les Etats-Unis sont décidément les plus forts en tous les domaines. Comme nous les suivons avec vingt à trente ans de retard, voilà l’occasion d’examiner leur mode de vie et de faire systématiquement le contraire en matière nutritionnelle.

 

Notre premier truc pour ainsi dire : faisons la nique aux sodas au snacking (nous en reparlerons en français !) et aux fast foods. Le nom même de fast-food devrait mettre la puce a l’oreille, manger trop rapidement est malsain et déconseillé par tous les nutritionnistes sérieux. Alors les « rapide bouffe » le plus rarement possible.

 

Et ceci est beaucoup plus grave et important qu’il n’y parait. Un des élément qui rend le combat difficile c’est la sous-estimation systématique de la difficulté et de l’enjeu qu’il représente.

 

Les conseils nutritionnels nous viennent presque tous des Etats-Unis. Réduire les graisses, mais depuis qu’ils les ont réduites ils n’ont jamais eu autant de maladies cardiaques, réduire le sucre, mais ils sont de plus en plus gros. Les scientifiques se seraient-ils trompé ?

 

Une étude menée dès 1992 à Tokyo montrait que le nombre de nouveaux cas de diabète augmentait parallèlement au nombre de bigmacs vendus dans la capitale du Japon.

 

La bouffe mondiale s’est états-unifiée et l’obésité a fait son apparition dans le monde entier, jusque dans les pays en voie de développement dans les bidonvilles d’Amérique du sud, d’Afrique, des Indes et d’Asie.

 

Mais la mal-bouffe n'est pas la seule cause de l'obésité.  La baisse de l'activité physique joue également un rôle non négligeable.

 

La télévision, les jeux vidéo et Internet auraient également un rôle négatif lorsque les séances deviennent trop longues et trop nombreuses. Par manque d’exercice physique évidemment.

 

Délaissons la voiture les ascenseurs et les escaliers roulant chaque fois que nous le pouvons. Sortons faire une ballade le plus souvent possible plutôt que de rester scotché devant la télévision, et si il pleut un imper et un parapluie font l’affaire et en avant pour « singing in the rain » ça c’est du sport, et bien couvert et ensuite bien séché, c’est bon pour la santé.

 

 

 

 La différence Française

 

Il existe le «french paradox » pour les maladies cardio-vasculaire, il nous reste a conforter « La différence Française » pour le surpoids.

 

Un ouvrage fait fureur aux Etats-Unis, il explique pourquoi les femmes françaises sont plus minces. Voilà un bon point pour la France le pays de la gastronomie et du bon vin, et voilà une raison de plus pour ne pas nous américaniser pendant que les américains cherchent à se franciser, là ce serait un comble !

 

L’évolution de la situation mondiale telle qu’elle est analysée par l’OMS devrait conduire à une prise de conscience et une attitude comparable à celle que nous avons face au cancer.

 

Notre difficulté à bien évaluer la situation est telle qu’il faudrait faire un plan de santé publique de la même ampleur que celui qui a été mené en 2003 pour lutter contre la délinquance routière et qui a fait baisser le nombre de morts sur les routes de façon très efficace (mais que nous oublions déjà !).

 

Une action au niveau de la francophonie qui unirait les efforts des populations ayant un fond de même culture francophone et gastronome pour un mode de vie innovant et sain pourrait mieux porter ses fruits face à un comportement mondial standardisé et stéréotypé.

 

Notre chère exception culturelle pourrait s’intéresser à ce sujet.

 

L’enjeu est passionnant, il s’agit de civilisation.

 

En effet un effort prodigieux est nécessaire pour franchir les obstacles des intérêts des entreprises agro-alimentaires et des multinationales qui vont jusqu’à se cacher derrière nos agriculteurs pour nous faire oublier leurs millions de dollars de bénéfices. Sans compter que nos agriculteurs eux aussi souhaitent vendre le plus possible les produits qu’ils cultivent ou élèvent.

 

A l’aide les Pascal, les Hugo, les Pasteur et les autres.

 

 

Pas de panique. 

Revenons à nos problèmes de surpoids. Il ne faut pas se faire une idée trop stricte du poids idéal. De nombreux facteurs entrent en ligne de compte et chaque personne est un cas unique qu’il faut aborder de façon unique. Si le congrès sur l’obésité s’alarme c’est sûrement à juste raison, mais tomber dans la psychose serait aller de Charybde en Scylla.

 

Charybde et Scylla rappelons nous sont deux écueils en mer méditerranée situés entre la Sicile et l’Italie. Dans l’antiquité ils étaient redoutés des navigateurs qui en général après avoir réussi à éviter le premier se faisaient surprendre par le deuxième.

 

 

Tout n’est pas perdu.

 

S’il ne s’agit que de quelques kilos, pas d’inquiétude, vous êtes simplement une « fashion victim ». La norme véhiculée aujourd’hui par la mode et les médias ce n’est plus de la minceur mais de la maigreur. Remarquons au passage notre vocabulaire imbibé d’américanisme pour dire « une victime de la mode ».

 

Sur le plan de la santé il faut bien évidement être très vigilant : on assiste à une recrudescence des maladies cardio-vasculaires, du diabète et de maladies dont le surpoids est un facteur de risque important. Le fait est aussi que l’on sait mieux se soigner et que l’on vit plus longtemps. Tout ne va pas aussi mal qu’on le dit et que les médias le clament sur tous les toits, nous vivons dans un des pays les plus riches du monde, soit ce n’est pas nous qui avons l’argent mais nous sommes également dans un pays ou les disparités sociales sont moins accentuées que dans beaucoup d’autres,  même si indemnités de licenciement et de départ en retraite des grands patron peut faire hurler.

 

Les progrès de la médecine et de l’hygiène de vie sont tels qu’il est permis d’espérer des jours meilleurs. Ces jours meilleurs nous les avons a porter de main, cessons de nous lamenter et vivons tout simplement. Vivons l’instant présent, aimons la vie, elle nous le rendra.

 

Le surpoids des enfants est hélas très problématique, pris trop tôt (le surpoids) il sera plus difficile à soigner. Actuellement, 13 % des jeunes sont trop gros contre à peine 2 % en 1988.

 

Là les parents sont face à une difficulté majeure, empêcher son enfant de devenir obèse. La solution à ce problème crucial n’est pas du tout facile, le mieux peut-être l’ennemi du bien. La aussi et surtout les régimes peuvent se révéler à la longue catastrophiques. Des enfants simplement un peu enveloppés qui durent subir des régimes de plus en plus stricts au fil des ans se sont trouvés entraînés dans la spirale du surpoids jusque parfois à l’obésité. D’autres simplement un peu trop gourmands au départ se sont laissés entraîner vers le surpoids avec la bénédiction de leurs parents : tiens, mange mon petit, ça va te donner des forces.

 

Les témoignages ne manquent pas hélas.

 

 

Le malheur des uns…

 

 

C’est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres.

En 2000, le marché américain de l'obésité dépassait les 400 millions de dollars. Les principaux pays européens atteignaient 150 millions de dollars.

 

La commercialisation de nouveaux produits pourrait faire croître ce marché de façon spectaculaire. Les grands groupes pharmaceutiques visent 1,4 milliard de dollars en 2010 selon les experts.

 

Des programmes de recherche intensive sur l'obésité sont menés par tous les grands groupes tels que Aventis, Pfizer, Roche…

 

Ces produits seront plus efficaces et plus sûrs, et on ne pourra probablement plus s’en passer !

 

Mais il n’y a pas que les sociétés pharmaceutiques qui sont concernées. Les sociétés agro-alimentaires peuvent voir là aussi une possibilité importante et intéressante de croissance de leur chiffre d’affaire. En effet une personne plus grosse qu’une autre mangera plus ne serait-ce que pour maintenir son équilibre. Bon sang mais c’est bien sûr !

 

Qui ne voudrait pas engraisser la nouvelle poule aux œufs d’or si cela peut lui faire faire des œufs plus gros ?

 

 (à suivre)

vues  401     En ligne actuellement :   1   Total des clics  2823327