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MEFIEZ VOUS DES REGIMES. 

 

par Jean BENOÎT

 

 

 

Sommaire de la première partie

 

Faut-il maigrir ?

La pression des média.

L’œil de la société

Lisez, les livres vous veulent du bien.

Les régimes font-ils grossir ?

Gare aux excès de vitesse.

LE POIDS IDEAL

indice de masse corporelle

UN PEU D’HISTOIRE

Quelques méthodes célèbres

Régimes d'exclusion.

Le régime dissocié.

Diète protéinée.

Substituts de repas.

Weight Watchers.

  

 

Faut-il maigrir ?

 


 
Avant d’aller plus loin posons nous la question les yeux dans les yeux, avons nous réellement besoin de maigrir ?
 

La première étape consiste à bien cerner ses véritables motivations. La route est difficile, il faut s’armer d’une très forte motivation, tout en sachant que la motivation est indispensable et nécessaire mais qu’elle n’est pas toujours une condition suffisante. De toute façon il faut se fixer des objectifs raisonnables, n’oublions pas la couche  graisseuse sous-cutanée dont nous avons besoin. Supprimer tout gras est d’ailleurs une grosse erreur.
 
Pour certains d’entre nous il n’y a pas de doute, réduire sa portion alimentaire s’impose, mais pour tous les autres il faut y regarder à deux fois avant de se lancer dans la spirale que certains n’hésiteraient pas à qualifier d’infernale.


 
 
La pression des média.


 
Méfions nous comme de la peste des dictats de la mode et des médias.
Par média entendez tout le discours véhiculé sur les journaux, les magazines, les panneaux publicitaires, la télévision et ses spots publicitaires déchaînés et depuis quelques temps Internet. Que les journalistes se rassurent, nous ne leur jetterons pas la pierre, pas à eux, ils ne sont que le vecteur des messages de notre société, le thermomètre comme ils aiment à dire, et on ne casse pas le thermomètre pour faire tomber la fièvre, nous sommes bien d’accord. Mais aussi nous savons tous que les thermomètres n’ont pas de cerveau. Eux peuvent encore se servir du leur et ne pas nous servir toujours la même soupe.
 
Avant l’été, les couvertures des magazines et les émissions de télé tirent la sonnette d’alarme : nous devons nous débarrasser de nos kilos superflus, sinon, nous serons des anormaux sur les plages. Regardez tous ces jeunes gens si beaux et si minces. Alors on se trouve des bourrelets par ci par là, en veux tu en voilà ! Bref, l’horreur. Pas de panique, ceux qui nous ont alarmés, ont justement sous le coude le régime inédit qui va faire des merveilles et faire fondre vos graisses superflues en deux temps trois mouvements, sans effort ni douleur.
 
Il faut  résister à la tentation de vouloir trop maigrir, les régimes prestissimo et rapido-presto sont mauvais pour la santé, c’est vrai qu’a la sortie de l’hiver où il était nécessaire et naturel de manger un peu plus, on peut alléger son alimentation, mais surtout pas d’excès, les excès en tout sens sont toujours nuisibles.
 
Le meilleur poids d'équilibre d’une personne ne correspond pas forcément au poids idéal déterminé par les normes sociales en vigueur, ni même au poids que l’on souhaiterait avoir. Cela nous ramène au cœur du sujet : faut-il maigrir.
 
D’après les spécialistes et les nutritionnistes la majorité des gens qui font des régimes n'ont pas à en faire. L'amaigrissement rapide en moins de deux mois en vue de l'été, est sans doute le pire. Dès la rentrée, l'organisme va commencer à récupérer le poids perdu et reconstituer des graisses afin de compenser les périodes de privation. Ils ajoutent qu’aujourd'hui, la principale cause de l'obésité est la spirale des régimes et que les 25 % de la population en régime permanent seront les obèses de demain
 
Tout cela mérite réflexion, si avec vos quatre kilos soi-disant de trop vous suivez un régime, méfiez vous de ne pas tomber dans le camp des « 15 kg de trop et plus ». On croit que mincir est facile et simple, pas du tout, c'est très difficile et même risqué.

 


 


L’œil de la société

 


 
L’œil de la société  est extrêmement sévère avec tout ce qui sort du « politiquement correct ». La pensée unique n’est pas un vain mot et elle fait ses ravages de partout alors que dans le même temps elle clame qu’il faut savoir accepter les différences des autres. Voilà une occasion où elle pourrait respecter les personnes bien en chair. Il nous faudrait une pensée diversifiée, voilà qui est plus dur, il faudrait réfléchir.
 
La vie d’une personne ayant un surpoids peut devenir un calvaire. Les moqueries des cours de récréation, le regard des vendeuses au rayon des vêtements et sur le plan professionnel certains parlent d’un véritable «racisme anti-gros». Il faut s’entraîner à relativiser tout cela.
 
Depuis quelques temps une réaction salutaire condamne ce comportement. Ce n’est déjà pas si mal, mais passer du cas général abstrait ou tout le monde est d’accord aux cas individuels ne se fera pas en un jour. Il restera toujours des difficultés à surmonter, nous ne sommes qu’au début de cette prise de conscience collective.
Il ne faut pas trop se focaliser sur le rejet social, et surtout ne pas le confondre avec une réalité qu’il faut bien accepter. On n’a jamais vu un basketteur de moins de un mètre quatre-vingt dix et ça ne choque pas les gens de petite taille. En boxe personne ne critique les différentes catégories et tout le monde sait bien qu’un poids lourd écraserait trop facilement un poids léger ou un poids coq et pourrait même leur porter un coup fatal. Tenez voilà donc un domaine où le poids lourd l’emporte, et il y en a d’autres, il suffit de bien chercher.
 
Alors que des magasins de vêtements de mode ne puissent pas embaucher une vendeuse ayant un tour de taille important fait partie de ces choses incontournables contre lesquelles il est vain de partir en guerre. Laissons ses moulins à vent à Don Quichotte et allons voir ces nouveaux magasins qui commencent à fleurir et qui habillent les personnes de grande taille.
 

 


 
Lisez, les livres vous veulent du bien.

 

 
Si vous lisez ce livre, tout n’est pas perdu. Non pas parce que les conseils que vous y trouverez feront merveille, notre propos est de vous mettre en garde justement contre tous ces conseils merveilleux, mais parce que vous êtes dans le camp de ceux qui lisent encore. Consacrer un peu de son temps à la lecture semble plus favorable à un bon équilibre que lorsque l’on passe tout son temps libre devant la télévision.
 
Aucune étude n’a encore été faite sur ce sujet. On peu imaginer que la lecture entretient un meilleur libre arbitre, une meilleure sensibilité culturelle, une distanciation avec la machine à décerveler qu’est la télévision commerciale qui se targue de vendre à ses annonceurs publicitaires des cerveaux disponibles. Et puis, quand on lit, on a les mains occupées et on est moins tenté de grignoter.
 
Si la lecture peut quelque chose, la francophonie le peut aussi. Nous vous le disions c’est une question de civilisation.

 

 


 
 
Les régimes font-ils grossir ?

 

 

 
Horreur ces régimes amaigrissants font souvent un effet contraire. C’est physiologique : s’ils sont basés sur des produits industrialisés hypocaloriques ils font perdre de la masse musculaire. Après l’arrêt du régime nous reprenons le poids perdu, et ce n’est pas forcément de la masse musculaire mais plutôt de la graisse. Avec le temps on peut aboutir à un changement de morphologie. On cherchait à mincir et l’on a pris des bourrelets.
 
Autre méfait des régimes : Il est considéré que les aliments riches en graisses ou en sucres conduisent au surpoids. En restreignant trop ces produits (d'origine lipidique et glucidique), on enrichi indirectement l’alimentation en protéines. Ce déséquilibre favoriserait les processus de vieillissement, perturberait le fonctionnement digestif et ne satisfait pas nos besoins élevés en glucose, et ce glucose dont nous avons réellement besoin nous finissons par l’absorber de surcroit.
 
Le corps qui a connu les régimes va automatiquement faire des réserves (stocker les graisses) en prévision de possibles futures privations, et comme la suite lui donne raison puisqu’on va recommencer un nouveau régime plus strict encore, et bien il  renforce encore plus les réserves graisseuses. C’est un peu de l’esprit de contradiction, ou tout du moins ça y ressemble. Regardez les fleurs et les plantes il faut les tailler pour qu’elles grandissent et s’épanouissent, nous c’est un peu pareil, en se privant on s’épanouis.
 
La plupart des régimes que propose la grande presse sont fondés sur une minceur artificielle et de court terme, reposant sur la perte du glycogène qui est la réserve énergétique immédiate, de muscle et d'eau. Le corps va réagir contre cette situation qui crée un déséquilibre et prudemment va se mettre à constituer une réserve de graisse plus difficile à éliminer rapidement. Le rêve quoi.
 
De plus, dans les situations délicates, les régimes perturbent le psychisme et entraînent des troubles du comportement pouvant aller jusqu’aux compulsions alimentaires et à la boulimie qui font évidemment beaucoup grossir.
 
Face à l’échec enfin ils provoquent la perte de l'estime de soi, nous nous dévalorisons.
 
On se sent nul. Bonjour les dégâts.
 
 
 
La perte de la sensation de satiété.
 
Les régimes détruisent la sensation de satiété. Un des problèmes de la prise de poids est la perte des sensations alimentaires qui servent de repères. On mange trop pour ses besoins parce qu'on n’est pas assez attentif aux signaux que nous adresse notre corps.
 
On ne sait pas reconnaître la sensation de rassasiement, ou bien on la néglige parce qu'on ne mange pas par faim, mais par habitude ou pour s’occuper l’esprit.
 
Suivre un régime aggrave ces troubles de la perception des signaux alimentaires. On ne se fie plus à ses sensations mais aux règles dictées par le régime. Ainsi, les régimes à répétition, au lieu d'améliorer la situation l’aggravent.
 
 

 
Gare aux excès de vitesse.  

 


Un atout : la patience. Etre moins accros au résultat et accepter d'attendre plusieurs mois voir un an avant de constater un changement de physionomie. L’excès de vitesse comme sur la route est nuisible et à plus long terme, il ne favorise pas la pérennité du changement.
 

 

 

 

 

LE POIDS IDEAL

 

 

 

Le poids idéal n’existe pas. On se base sur "l’indice de masse corporelle" qui prend en compte la taille de la personne, cela est évident. C’est le rapport du poids (en kg) sur la taille (en mètres) multipliée par elle-même (au carré).

L’indice de masse corporelle est normalement compris entre 20 et 25 kg/m².

Entre 25 et 30 kg/m², il s’agit d’un surpoids.
Au-delà de 30 kg/m², on parle d’obésité.

Le tableau ci-après donne quelques valeurs de l’indice de masse corporel en fonction de la taille et du poids. Les zones grisées correspondent à l’apparition du surpoids.

En cas de dépassement de l’indice 30 il est conseillé de consulter et de se faire suivre par un médecin.

  


IMC = indice de masse corporelle

Taille poids Masse
corporelle
  Taille poids Masse
corporelle
  Taille poids Masse
corporelle
1,55 45 19   1,65 55 20   1,75 60 20
1,55 50 21 1,65 60 22 1,75 70 23
1,55 55 23 1,65 65 24 1,75 75 24
1,55 62 26 1,65 70 26 1,75 80 26
1,55 65 27 1,65 75 28 1,75 85 28
1,55 70 29   1,65 80 29   1,75 90 29
                     
1,60 50 20   1,70 60 21   1,80 70 22
1,60 55 21 1,70 65 22 1,80 75 23
1,60 60 23 1,70 70 24 1,80 80 25
1,60 66 26 1,70 75 26 1,80 85 26
1,60 70 27 1,70 80 28 1,80 90 28
1,60 80 31   1,70 90 31   1,80 100 31

 

 

Une personne à l’indice de masse corporelle élevé ne sera pas obèse si son poids se justifie par du muscle plutôt que par des bourrelets de graisse. David Douillet grand champion dans sa catégorie le judo n’a rien d’un obèse. Beaucoup de femmes admirent les rugbymen qui au point de vue poids font très forts.

 

Ces chiffres doivent être interprétés de façon relative. Des éléments supplémentaires sont à prendre en compte. Le confort ou l’inconfort personnel que l’on ressent est aussi très important. On peu avoir un indice de masse corporelle relativement élevé et se sentir bien dans sa peau.

 

Un bel exemple nous est donné avec Maïté et ses cours de cuisine du sud-ouest. Nous ne recommanderons pas ses recettes tous les jours, mais a l’occasion pourquoi pas. Sa bonne humeur et sa santé font plaisir à voir. Dans ce cas il ne faut pas s’inquiéter outre mesure et ne pas se gâcher les plaisirs de la vie, tout en restant vigilants cela va de soi, tout le monde n’est pas Maïté.

Nous avons un poids d'équilibre, il ne correspond pas forcément au poids idéal déterminé par les normes sociales en vigueur, ni même au poids que vous souhaitez obtenir.

 

 

Le poids idéal théorique.

 

Le poids appelé « poids idéal » utilise une formule un peu simpliste et bizarre à la fois.

Elle est simpliste car elle ne prend pas en compte l'importance de la musculature, ni de la charpente osseuse.

Elle est bizarre avec ses deux constantes 100 et 150 qui semblent tirées du chapeau d’un illusionniste.

Il ne s'agit que d'une indication et en aucun cas du poids normal.

Nous ne la regarderons que comme une curiosité technique dont nous laisserons l’interprétation aux spécialistes qui prennent en comptes eux bien d’autres facteurs.

Pour la femme (la taille est exprimée en centimètres) : Le poids idéal est égal à :
Taille –100 – ((taille – 150)/ 2)
Le poids idéal d'une femme de 1,65 mètre est de :
165 –100 – ((165 – 150)/2) = 58 kilos. Soit un IMC de 22 environ.

Pour l'homme : Le poids idéal est égal à :
Taille -100 – ((taille -150)/ 4)
Le poids idéal d'un homme de 1,80 mètre est de 73 kilos. Soit un IMC de 23 environ.

Les hommes sont des veinards, ils ont droit à une petite chouille de kilos en plus.

Répétons que ce poids idéal n'est qu'un indicateur général, et il n'est pas valable dans les cas particuliers, et nous sommes tous des cas particuliers.

Pour ce qui est des canons de la beauté, ceux utilisés par les grecs n’étaient pas les mêmes que ceux utilisés du temps de Michel-Ange et de Léonard de Vinci qui ne sont pas les mêmes que ceux utilisés aujourd’hui et qui changeront encore soyez-en sûr.

 


L’adiposité abdominale


On mesure soit le tour de taille soit le rapport du tour de taille sur le tour de hanche.

Au dessus d’une certaine valeur on parle d’un excès de gras au niveau de l`abdomen (la bedaine !)

En un mot les personnes ayant beaucoup de ventre sont les plus concernées. Un rapport élevé peut accroître des risques d’hypertension et des problèmes cardiovasculaires. On s’en serait douté, mais ça ne rigole plus.

 

 

 

 

 

 

UN PEU D’HISTOIRE

 

 

  

Le divin Achille et le rusé Ulysse mangeaient de la viande grillée sur de grands feux de bois.

Plus tard, du temps de Platon on vantait les mérites de la viande bouillie, les grillades étaient considérées comme primitives et bonnes pour les sauvages.

 

Hippocrate recommandait fermement aux obèses de ne manger qu'une fois par jour.

Jusqu'au 19ème siècle, la corpulence est un signe extérieur de richesse et de bonne santé. La nourriture étant cher les riches pouvaient étaler leur richesse par des repas somptueux et copieux. A la cour des rois le nombre de plats présentés à chaque repas dépasse l’imagination, il faut dire que le roi choisissait, ensuite venaient les plus nobles de la cour, les nobles et enfin les restes allaient aux domestiques. La quantité de personnes à nourrir justifiait les quantités et le souci de plaire en permanence au roi justifiait la diversité.

 

Les pauvres qui mangeaient peu, mal équilibré et dans des conditions pas toujours très hygiéniques mourraient plus jeunes.

 

Le vin était recommandé par les médecins qui en avaient déjà découvert les effets bénéfiques. Hic, avec modération cela va sans dire. Le cheval connaissait le chemin de l’écurie en ce temps là.

Pasteur lui-même, le grand Pasteur chante les vertus du vin, et recommande d’en boire un peu à chaque repas.

 

Dès le 17ème siècle, les théories alimentaires commencent à évoluer. Apparaissent les salades de légumes frais.

On voit apparaître des théories étranges pour perdre du poids. L’une d’elles préconise de mastiquer chaque bouchée de nourriture par chaque dent, soit 32 fois ! L’idée de bien mastiquer est excellente et d’ailleurs nous la recommandons fermement, mais bien sûr n’a pas de rapport avec le nombre de dents et ne suffit pas à elle seule. C’est un peu comme la méthode Coué, se répéter des choses positives aide à mieux se valoriser mais n’a pas de vertu magique non plus. Une autre méthode impose un jeûne total, dans le but de faire perdre la sensation de faim en quelques jours, que d’illusions ! Dans les années 20, les thés à base d'herbes et les algues séchées deviennent à la mode.

 

Au début du vingtième siècle, la minceur devient un critère de beauté, de même que le bronzage de la peau dont on mesure aujourd’hui les effets négatifs sur la santé notamment en terme de cancers de la peau avec les mélanomes apparemment plus malins que nous. Bien que nous sachions tous maintenant et depuis pas mal d’années que les expositions prolongées au soleil sont nocives et cancérigènes et même cancérogènes n’ayons pas peur des mots qui veulent dire à peu près la même chose, nous continuons à qui mieux mieux à nous exposer. Les fabricants de crème bronzantes y trouvent leur intérêt, mais ce n’est sûrement pas le nôtre. Voilà un autre effet négatif de la mode et des médias.

 

Vers les années 1960 les régimes connaissent un boom spectaculaire qui depuis ne s’est jamais démenti. Chacun d'entre eux prétendant apporter la solution. Ils réapparaissent plus nombreux chaque année avec quelques variantes et continuent inexorablement à être inefficaces voire même nuisibles.

Leur inefficacité fait leur succès, il faut toujours les recommencer encore et encore.

 

 

 

Quelques méthodes célèbres

 

 

Depuis quelques années quelques solutions originales tiennent le haut du pavé. Il est bon de les connaître et de savoir que depuis le temps qu’elles font la une leur inefficacité à été plusieurs fois prouvée.

 


Régimes d'exclusion.

 

On supprime un type d'aliments : les glucides chez l’un, les produits laitiers chez l’autre, on ne mange que des fruits et légumes dans le troisième : c’est un régime purement végétarien.
A ne faire sous aucun prétexte, aucun des trois. Ils sont très dangereux en raison des nombreuses carences observées. Résultat : fonte musculaire, grosse fatigue et à terme remplacement du muscle perdu par de la graisse. Bonjour les dégâts.


 

Le régime dissocié.

 

Manger à volonté un seul type d'aliment un jour donné et changer chaque jour. En mangeant exclusivement le même type d'aliment toute la journée, on finit par saturer et ne pas manger à sa faim. On maigrit donc mais il n’est pas possible de maintenir ce type de régime très longtemps. Il est totalement inadapté pour fonctionner dans la durée.

 


Diète protéinée.

 

Consommation exclusive de sachets à base de protéines, pendant 15 jours. On observe souvent une baisse spectaculaire du poids.
La mise en oeuvre de ce type de régime doit absolument être encadrées médicalement.
La reprise d'une alimentation normale conduit inéluctablement à la reprise du poids perdu dans le meilleur des cas.

 


Substituts de repas.

 

Remplacement de certains repas par des préparations en sachet faibles en calories.
Ce régime n'est pas trop contraignant. Les sachets sont plutôt équilibrés, mais il faut faire un vrai repas dans la journée.
Substituts répétitifs en terme de goût, reprise de poids souvent observée à l'arrêt du régime, toujours pas de miracle.

 


Weight Watchers.

 

En français « observer, faire attention, (plus familier : faire gaffe) à son poids »
Rien n'est interdit, tout est limité.  Nécessite l'adhésion à une association avec des réunions hebdomadaires en groupe ou personnalisées.

Hélas des promesses publicitaires tel que : « Perdez 4kg par mois » ne sont pas très crédibles. Le fait de devoir s’impliquer fortement peut-être bénéfique. On comprend que faire un régime ça ne rigole pas et on en discute avec d’autres personnes qui procurent un soutient psychologique. Mais c’est difficile à inscrire dans la durée, et la durée compte beaucoup.

L’idée est à creuser, si les conseils alimentaires sont sérieux l’expérience peut-être tentée.

 

 

 


 

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